L’UX émotionnelle : comment les marques créent du lien au-delà de l’écran

Fait le
mai 8, 2025
Progression Lecture
UX émotionelle

Avant, il suffisait qu’un site “fonctionne bien” pour satisfaire. Aujourd’hui ? Ce n’est plus suffisant. Les utilisateurs veulent ressentir quelque chose. L’UX émotionnelle (ou emotional design) entre en scène. Elle ne se contente pas d’être utile, elle touche, elle marque, elle fait sourire, parfois même pleurer.

Mais comment une marque peut-elle créer ce lien affectif, à travers un écran froid comme un frigo vide ? Spoiler : il y a une vraie science derrière. Et on va tout décortiquer. C’est parti !

1. Qu’est-ce que l’UX émotionnelle ? 

L’UX émotionnelle, c’est l’art de créer des interfaces qui font appel aux émotions. Le terme est popularisé par Don Norman, un pionnier du design centré utilisateur. Plus tard, Aarron Walter affine le concept avec son fameux “pyramid of user needs”, où l’émotionnel est tout en haut. Parce qu’un utilisateur heureux est… un utilisateur qui revient !

Ne pas confondre : ergonomie, UX et emotional design

  • L’ergonomie : on veut que ça fonctionne, point.
  • L’UX : on veut que ce soit agréable à utiliser.
  • Le design émotionnel : on veut que l’utilisateur ressente quelque chose.

C’est comme faire un café :

  • Ergonomique = tasse qui ne fuit pas.
  • UX = tasse facile à tenir.
  • UX émotionnelle = tasse qui te rappelle celle de ta grand-mère.

Le triangle des émotions

Pour créer cette magie, trois éléments jouent un rôle clé :

  • Le visuel (couleurs, formes, mascottes)
  • L’interaction (animations, transitions, micro-interactions)
  • Le ton de la marque (langage, voix, style)

2. Pourquoi les émotions comptent dans l’expérience utilisateur 

Le cerveau aime les émotions

Grâce au neuromarketing, on sait que les émotions influencent nos décisions. Même si on pense être rationnel… c’est souvent l’émotion qui décide avant nous. C’est moche, mais c’est vrai.

Ce qu’on retient, c’est ce qu’on ressent

Les gens oublient ce que vous dites. Ils oublient ce que vous faites. Mais ils n’oublient jamais ce que vous leur avez fait ressentir. Une expérience utilisateur émotionnelle crée un souvenir. Et les souvenirs, ça fidélise.

De l’utilitaire au relationnel

On ne parle plus juste d’optimiser un clic. On parle de créer une relation marque-utilisateur. Et cette relation se construit avec des émotions. Oui, même pour une appli de gestion de budget. (Tu peux être rigide ET attachant !)

3. Comment créer une UX émotionnelle ?

Le pouvoir des micro-interactions

Un petit ❤️ qui pulse quand tu likes un post. Un son qui te félicite quand tu termines une tâche. Ces micro-interactions UX, ce sont des caresses numériques. Elles donnent vie à ton interface.

Le ton, le ton, le ton !

Le tone of voice, c’est la voix de ta marque. Elle peut être drôle, rassurante, motivante. Une bonne micro-copy, c’est un petit texte qui fait toute la différence. Ex : “Oops, t’as oublié quelque chose !” au lieu de “Erreur 404”.

Le storytelling visuel

Une interface peut raconter une histoire. Avec des illustrations, des mascottes, ou une animation qui évolue avec toi. C’est ça, le storytelling UX. Et ça fait mouche.

Et les sens dans tout ça ?

Pourquoi se limiter au visuel ? Le design sonore et les retours haptiques (vibrations, clics) enrichissent l’expérience. Quand c’est bien dosé, c’est magique. Quand c’est mal dosé… c’est un cauchemar.

4. Exemples de marques qui excellent dans l’UX émotionnelle 

Duolingo : la mascotte qui te fait culpabiliser (mais t’adore)

Entre les notifications passives-agressives (“Tu veux vraiment me laisser tomber ?”) et la gamification émotionnelle, Duolingo rend l’apprentissage fun… et émotionnellement engageant.

Mailchimp : une voix qui te parle

Leur micro-copy est culte. Chaque message est pensé pour te faire sourire. Même quand tu as envoyé une campagne avec une typo. Ils savent humaniser la tech, et ça fonctionne.

Notion : le calme émotionnel

Notion, c’est le zen de la productivité. Leur UX émotionnelle minimaliste fait du bien. Pas de sur-sollicitations. Des emojis doux. Une personnalisation discrète mais bien pensée.

5. Les risques à éviter 

Ne forcez pas l’émotion (on vous voit)

Trop d’effets tue l’effet. Une interface qui essaie trop de plaire devient artificielle. Et les utilisateurs, eux, sentent quand c’est faux. Restez authentiques.

Gare à la sur-stimulation

Animations, sons, mascottes, couleurs flashy… ensemble, ça peut vite devenir un cirque. L’UX affective, oui, mais avec subtilité.

Et l’accessibilité émotionnelle ?

Certaines animations ou sons peuvent exclure des utilisateurs (épilepsie, surdité, troubles cognitifs). Pensez inclusivité quand vous touchez aux émotions.

6. Conclusion : vers une UX qui touche vraiment 

L’UX émotionnelle, ce n’est pas un gadget. C’est un avantage concurrentiel. C’est ce qui fait qu’un utilisateur devient fan. Qu’il parle de vous. Qu’il reste.

Alors posez-vous cette question : que voulez-vous qu’il ressente, à chaque étape ? De l’accueil à l’erreur 404. Si vous avez la réponse… vous êtes déjà sur le bon chemin

Envie d’aller plus loin ? Si tu veux transformer ton site en machine à émotions (et à conversions), parle avec un de nos experts. Il t’aidera à créer une UX qui ne laisse personne indifférent.

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Published at mai 8, 2025

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