L’accessibilité numérique, c’est comme un bon café : tout le monde devrait y avoir accès.
Pourtant, beaucoup de sites commettent encore des erreurs (parfois bien grossières). Et ces erreurs d’accessibilité numérique peuvent littéralement exclure des millions d’utilisateurs. Pas top, non ?
Alors, on fait le point. Voici 10 erreurs fréquentes en accessibilité web qu’il vaut mieux éviter si tu veux un site inclusif… et bien référencé.
Spoiler : Google adore l’accessibilité.
1. Ignorer les balises alt pour les images
Tu vois une image ? Un lecteur d’écran, lui, ne la « voit » pas. Il lit la balise alt. Sans elle, une personne aveugle passe à côté du message. C’est un peu comme offrir un gâteau sans sucre… décevant. Imagine lire un livre avec des pages blanches à la place des illustrations.
À faire : Toujours décrire l’image avec pertinence. Évite “image1.jpg”. Sérieusement.
2. Utiliser des contrastes de couleurs trop faibles
Du gris clair sur du blanc ? Bonne chance pour le lire. Ces erreurs WCAG de contraste rendent le texte illisible pour beaucoup. Y compris ceux qui ont juste un écran pas terrible. Pense aussi aux daltoniens ou aux personnes âgées : ils sont parmi les plus concernés.
À faire : Utilise un outil de vérification du contraste. Et pense à ceux qui lisent en plein soleil.
3. Oublier la navigation au clavier
Pas tout le monde utilise une souris ! Certains naviguent avec la touche Tab. Si ton site saute des éléments ou se bloque… c’est la galère.
Astuce : utilise la touche Tab + Shift pour tester le retour arrière.
À faire : Teste ton site sans souris. C’est fun (ou pas), mais très utile.
4. Utiliser des titres dans le désordre
Un H3 avant un H2, c’est comme commencer un film par la fin. Les lecteurs d’écran suivent les titres pour structurer l’info. Si tu les embrouilles, ils se perdent. La hiérarchie des titres, c’est la table des matières d’un site. Sans elle, c’est la jungle.
À faire : Garde une hiérarchie logique. H1 → H2 → H3. Pas plus compliqué que ça.
5. Mettre du texte dans des images
Tu veux être stylé ? Ok, mais si ton titre est une image sans alternative textuelle, c’est comme un panneau sans écriture. Incompréhensible pour un lecteur d’écran. Les moteurs de recherche n’aiment pas ça.
À faire : Garde les textes… en texte. Et utilise le CSS pour le look.
6. Oublier les labels sur les formulaires
Un champ vide avec aucun label, c’est comme un jeu de devinettes. “Nom ? Email ? Code secret ?”
Personne ne sait et non, un placeholder ne remplace pas un label.
À faire : Chaque champ doit avoir un label clair. Pas d’excuse.
7. Utiliser des CAPTCHAs illisibles
Tu détestes les CAPTCHAs ? Tu n’es pas seul,els personnes en situation de handicap, encore plus.
Certains CAPTCHAs sont juste inaccessibles, utilisez reCAPTCHA v3 ou les tests basés sur le comportement sont souvent plus accessibles.
À faire : Privilégie des alternatives accessibles (CAPTCHA audio, ou logique simple).
8. Négliger les messages d’erreur de formulaire
Tu soumets un formulaire, rien ne se passe, ou pire : “Erreur 1235Z”. Merci pour l’info et évite le rouge seul pour signaler une erreur. Les daltoniens te diront merci.
À faire : Des messages clairs, lisibles, et visibles par tous. Et qui indiquent précisément le problème.
9. Ne pas tester l’accessibilité mobile
Un site peut être top sur ordi, mais catastrophique sur mobile.
Les problèmes d’accessibilité à éviter, c’est aussi ça : penser responsive ET accessible.
Un bon site s’adapte, peu importe le doigt ou le lecteur d’écran.
À faire : Teste ton site sur plusieurs tailles d’écran. Et avec VoiceOver ou TalkBack.
10. Se passer d’un audit régulier
L’accessibilité, ce n’est pas “one shot”. Les erreurs peuvent revenir.
Un oubli ici, une mise à jour là… et hop, un nouveau souci.
Et pense à impliquer de vraies personnes concernées dans les tests.
À faire : Fais un audit accessibilité tous les trimestres. C’est un bon réflexe.
Conclusion : vise l’inclusif, pas l’exclusif
Un site accessible, ce n’est pas juste un bonus pour les utilisateurs handicapés.
C’est un site plus clair, plus simple, et mieux référencé. Bref, c’est gagnant-gagnant.
Et quand l’accessibilité progresse, les performances SEO suivent : vitesse, clarté, structure.